Monday, December 16, 2024

Bouddhisme "occidental" : énorme tromperie spirituelle


Bernard Faure, professeur d’histoire des religions
Université de Stanford, Californie, écrit :

« Les divinités courroucées du bouddhisme tibétain et mongol relèvent d’une violence symbolique dont on peut se demander si elle constitue le retour du refoulé, un exutoire à la violence réelle, ou au contraire son reflet, voire sa cause profonde.

Il faut bien avouer qu’au cours de son histoire mouvementée, le bouddhisme a bien souvent été du côté du manche. Car avec ses pouvoirs occultes, sa magie noire, il dispose d’armes surhumaines capables de détruire les démons. Qui sont les démons ? [...] Dans chaque camp, des prêtres tantriques ourdissent des sorts.

Bien sûr il faut choisir le camp de l’opprimé. Mais à long terme toute cette béatification aura des effets négatifs, quand on s’apercevra que le bouddhisme d'Hollywood est un mythe. »



POUR EN FINIR AVEC LES MENSONGES

AU SUJET D'UNE PSEUDO ECOLE DE "SAGESSE",

AUTHENTIQUE VOIE DE PERDITION SPIRITUELLE


Le bouddhisme bénéficie en Occident, fallacieusement, d’une aura de respect et de déférence, ceci participant de son image de non-violence, de sagesse et de sainteté, image qui est pourtant bien loin de correspondre à la réalité des faits. L’histoire démontre ainsi que le bouddhisme, loin d’avoir été la douce et bienfaisante école diffusant les préceptes du Bouddha (l’Eveillé), fut une entreprise qui ne dérogea pas à la règle commune de toutes les institutions religieuses mondaines, et épousa, avec un enthousiasme certain qui se traduira par des exactions sanguinaires, les thèmes les plus éculés de l’agressivité guerrière et belliqueuse, et, sous prétexte d’une ouverture « non-dualiste » à l’ensemble de la réalité phénoménale, se livra avec délectation au jeu pervers des déviations sexuelles outrées issues des reliquats des anciens cultes issus directement des tendances déviées du chamanisme.

Le bouddhisme tibétain est assez représentatif de cette attitude, ses différentes tendances ayant toujours exercé un pouvoir s’imposant comme une théocratie relativement oppressive et contraignante pendant des siècles. En effet, le Tibet fut soumis à un régime exclusif de servage exercé par les propriétaires terriens nobles, fonctionnaires et moines " bouddhistes ", servage souvent très oppressif : « Dans le Tibet, les prêtres détiennent la toute puissance, il s'agit d'une théocratie authentique où les pouvoirs absolus sont entre les mains d'un dieu réincarné. Les lamas ne sont plus seulement les juges, les instituteurs et les médecins, ils sont encore les plus riches propriétaires fonciers, les chefs politiques; outre les revenus qu'ils retirent des fermiers, ils exigent cadeaux et monnaies pour toute visite rituelle, toute bénédiction, toute cérémonie, la simonie est une loi rigoureusement appliquée.... » (R. Loup, Martyr au Tibet, Fribourg, 1950) .

De son côté, dans « Visa pour le Tibet » Alan Winnington parlera du lamaïsme comme d'une « religion mécanique » considérant le travail des classes laborieuses comme dû par simple obligation naturelle à l'égard des moines qui n'hésitèrent nullement à s'allier aux nobles pour les exploiter d'une manière scandaleuse. Son constat sur l'état de pauvreté indigente de la majorité des laïcs est frappant. Les châtiments corporels étaient d'une barbarie primaire, sachant que, du début du dix-septième siècle jusqu’au sein du dix-huitième siècle, les écoles rivales (Nyingmapa, Sakyapa, Kagyupa, Guélugpa) se livrèrent à des affrontements armés et à des exécutions sommaires d’une rare férocité, ce qui n’est pas sans quelques rapports avec l’univers spirituel du panthéon bouddhique, fleurissant de divinités plus terrifiantes et courroucées que franchement paisibles, images destinées à frapper l'imaginaire des fidèles, courbant l’échine devant une religion médiévale chargée d’un paganisme idolâtre exaltant les éléments naturels et les forces intermédiaires (esprits, puissances, etc), usant et abusant de la sorcellerie, ployant devant des superstitions ridicules, et surtout sollicités dans l'observance des préceptes en raison de leur « bienveillance matérielle », sonnante et trébuchante (au sens propre et figuré) à l'égard des religieux.

Il apparaît ainsi, que loin d’avoir été le royaume idéal consacré à « l’Eveil » selon les caduques images d’Epinal, le Tibet vécu dans l’oppression obscurantiste d’une religion théocratique se distinguant par un cléricalisme infiniment supérieur aux pires égarements du christianisme ; n’oublions-pas que dès le treizième siècle l'Empereur Kublai Khan créa le premier Grand Lama qui devait présider tous les autres lamas à l'instar d'un pape qui préside ses évêques. Plusieurs siècles plus tard, l'Empereur de Chine envoya une armée au Tibet pour soutenir le Grand Lama, un homme ambitieux de 25 ans, qui s'était alors donné le titre de Dalaï (Océan) lama, dirigeant l’ensemble du pays (ce n’est d’ailleurs pas une mince ironie de l’histoire que de constater que le premier Dalaï-lama fut installé par une armée chinoise…).

Pour élever son autorité, le premier Dalaï-lama saisira les monastères qui n'appartenaient pas à sa secte, et détruisit même les écritures bouddhistes qui étaient en désaccord avec sa revendication à la divinité. Le Dalaï-lama qui lui succéda poursuivit une vie sybaritique, jouissant de la compagnie de maîtresses licencieuses excitées par les pratiques tantriques les plus « endiablées », faisant la fête et agissant d’une manière peu conforme à une divinité incarnée. Pour cela, ce que nous cachent les pieuses hagiographies des ignorants bouddhistes occidentaux, il fut éliminé par ses prêtres. D’ailleurs durant 170 ans, malgré leur statut reconnu de « dieux », cinq Dalaï-lama furent assassinés par leurs grands prêtres ou par d'autres courtisans !

De leur côté, loin d’être en reste vis-à-vis de leurs homologues tibétains, nombre des maîtres bouddhistes zen, ne se sont pas contentés d'être des complices muets du pouvoir impérialiste japonais pendant des siècles, mais sont devenus, particulièrement à compter de l’ère Meiji (XIXe) des idéologues ardents de la politique nationaliste, encourageant et légitimant la guerre et les exactions au nom, précisément, du bouddhisme.

Comme l'écrivit un enseignant zen américain, l'ouvrage de Brian Victoria, « Zen en guerre » (universitaire d'origine néo-zélandaise, devenu moine dans la tradition Zen, décrivant dans son livre avec précision l'implication des structures bouddhiques dans la politique expansionniste et militaire japonaise entre les années 1894-1945), abondamment documenté, fit l'effet « d'un missile à longue portée lancé depuis l'autre côté du monde qui touche en plein cœur les communautés zen occidentales ».

Ceux-là mêmes (pratiquants zenistes plutôt « alter-mondialistes » héritiers des valeurs de 68) qui croyaient, naïvement, le bouddhisme indemne des débordements du fanatisme religieux découvrent, avec frisson, que les écoles zen (Soto shû, Rinzaï shû, Nichiren shû, etc.), lorsqu'elles ne priaient pas pour la gloire de l'empereur et du Japon, préparaient leurs fidèles à la guerre totale. Ce livre courageux est à lire impérativement par tous ceux qui s'intéressent à l'histoire du bouddhisme extrême-oriental ainsi qu'à ses dérives. Bénédiction des drapeaux, croisade pour la défense de la civilisation, théories suspectes de la guerre juste, on croyait ces images et ces thèmes réservés à l'Occident ; or les « dits » maîtres de « l’illumination » ont démontré sur ce sujet un zèle incroyable dans l’exaltation de la guerre génocidaire (Mandchourie, Corée, etc.), du meurtre systématique, du terrorisme et de la violence sous couvert d’indifférente impassibilité.

La compassion bouddhiste, bien loin de protéger l'Asie de pareilles dérives, participa à la mise en œuvre d’une idéologie guerrière au service d'un pouvoir agressif et ultra-impérialiste. Les plus grands maîtres (Kôdô Sawaki, Yamada Reirin, Hitane Jôzan), jusqu’au célèbre D. T. Suzuki, ont légitimé l'alliance entre le sabre et le Zen. Collecte de fonds pour l'effort de guerre, cérémonies spéciales pour l'obtention de la victoire, création de centres d'instruction, activités de renseignement, endoctrinement des populations, cette collusion n'a pas cessé en 1945, elle s'est métamorphosée dans le fameux « Zen d'entreprise », du Japon en plein essor.

Le pouvoir impérial a réussi à fabriquer de toutes pièces, avec la complicité des maîtres de sagesse, une « âme du Japon éternel » inquiétante. L'Occident n'est donc pas seul, loin de là, à porter la lourde tâche d'une impérative interrogation sérieuse des origines et de la nature des déviances totalitaires du siècle venant de s'écouler.

Mais le plus grave est sans aucun doute l’énorme tromperie spirituelle que représente cette prétendue philosophie de sagesse qu’est le bouddhisme. Entouré d’un prestige tenant à la méconnaissance des occidentaux à l’égard de ses sources réelles, le bouddhisme est d’une nature bien différente des stupides clichés pour touristes fatigués et dépressifs en mal d’exotisme qui nous sont généreusement octroyés depuis des décennies par de nombreux canaux (livres, journaux, revues, télés, films, etc.), sans compter sur le soutien indirect, mais cependant fort actif et utile, des tenants de la « Tradition » à la mode guénono-schuonienne qui nous chantent sur un air usé jusqu’à la corde qui est devenu aujourd’hui risible, le lassant et mensonger refrain de « l’unité transcendante des religions ».

A ce titre, fort instructive est l’histoire de June Campbell qu’elle a racontée dans un livre émouvant paru en 1996 sous le titre Traveller in Space: Gender, Identity and Tibetan Buddhism [Voyageur de l’espace : sexe, identité et bouddhisme tibétain], June Campbell qui joua un rôle important auprès d’un maître extrêmement vénéré du bouddhisme tibétain puisqu’elle fut l'interprète du célèbre Kalou Rinpoché. Etant directement à son service, elle ne souffrait pas de la pression des échelons intermédiaires souvent très perceptible et dérangeante dans ces écoles, et était donc dans des conditions parfaites pour faire un « beau voyage spirituel » au service de ce très digne moine.

Cependant, il lui fallut, raconte-t-elle dans son livre, accepter les relations sexuelles que le maître exigea d'elle ( il était un « chaste » moine portant la robe et visiblement astreint à leurs voeux), puis les relations sexuelles avec l'un de ses proches, un parent à lui, c'est à dire sans doute une forme courante de la polyandrie répandue dans les cultures himalayennes. Enfin une deuxième maîtresse, beaucoup plus jeune évidemment et aux charmes « spirituels » supérieurs, fut introduite dans l’intimité des deux hommes et June dut accepter la nouvelle venue (qui mourut d'ailleurs prématurément sans doute en raison de quelques excessives "ascèses " sexuelles).

A l'issue de l'expérience, c'est à dire après la mort du vénérable Kalou, June mit près de quatorze années avant de pouvoir se résoudre à raconter son histoire. Et ce n'est pas un merveilleux voyage qu'elle raconte, mais l'histoire d'un douloureuse souffrance. Les deux hommes ayant exigé d'elle l'absolu secret sur ces relations qui auraient terni l'image du maître si elles étaient venues à la connaissance des disciples ; June se sentit, selon ses mots, « abused » (abusée, flouée, trompée), et mit longtemps pour se reconstruire.

Rappelons pour les moins avertis, que le fameux Kalou Rinpoché était sans doute le moine le plus réputé en Occident dans son école. Il était, et est reconnu comme un véritable « bodhisattva », beaucoup d’occidentaux « abusés », et non des moindres, s’étant mis à l’école de ce maître tantrique dispensant les fondements du Vajrayana. Le voyage de sa disciple fut cependant décevant, et on imagine sans peine ce que cela doit être que de suivre aveuglément des maîtres encore moins accomplis, de moindre exigence ou de moindre expérience.

A ce titre, fort instructive est l’histoire de June Campbell qu’elle a racontée dans un livre émouvant paru en 1996 sous le titre Traveller in Space: Gender, Identity and Tibetan Buddhism [Voyageur de l’espace : sexe, identité et bouddhisme tibétain], June Campbell qui joua un rôle important auprès d’un maître extrêmement vénéré du bouddhisme tibétain puisqu’elle fut l'interprète du célèbre Kalou Rinpoché. Etant directement à son service, elle ne souffrait pas de la pression des échelons intermédiaires souvent très perceptible et dérangeante dans ces écoles, et était donc dans des conditions parfaites pour faire un « beau voyage spirituel » au service de ce très digne moine.

Cependant, il lui fallut, raconte-t-elle dans son livre, accepter les relations sexuelles que le maître exigea d'elle ( il était un « chaste » moine portant la robe et visiblement astreint à leurs voeux), puis les relations sexuelles avec l'un de ses proches, un parent à lui, c'est à dire sans doute une forme courante de la polyandrie répandue dans les cultures himalayennes. Enfin une deuxième maîtresse, beaucoup plus jeune évidemment et aux charmes « spirituels » supérieurs, fut introduite dans l’intimité des deux hommes et June dut accepter la nouvelle venue (qui mourut d'ailleurs prématurément sans doute en raison de quelques excessives "ascèses " sexuelles).

A l'issue de l'expérience, c'est à dire après la mort du vénérable Kalou, June mit près de quatorze années avant de pouvoir se résoudre à raconter son histoire. Et ce n'est pas un merveilleux voyage qu'elle raconte, mais l'histoire d'un douloureuse souffrance. Les deux hommes ayant exigé d'elle l'absolu secret sur ces relations qui auraient terni l'image du maître si elles étaient venues à la connaissance des disciples ; June se sentit, selon ses mots, « abused » (abusée, flouée, trompée), et mit longtemps pour se reconstruire.
Rappelons pour les moins avertis, que le fameux Kalou Rinpoché était sans doute le moine le plus réputé en Occident dans son école. Il était, et est reconnu comme un véritable « bodhisattva », beaucoup d’occidentaux « abusés », et non des moindres, s’étant mis à l’école de ce maître tantrique dispensant les fondements du Vajrayana. Le voyage de sa disciple fut cependant décevant, et on imagine sans peine ce que cela doit être que de suivre aveuglément des maîtres encore moins accomplis, de moindre exigence ou de moindre expérience.

Le bouddhisme, qui sous couvert d’apprentissage d’innocentes techniques méditatives dont l’Occident aurait perdu la pratique selon les ridicules et absurdes thèses guénoniennes, alors même que l’on sait qu’il n’est jamais anodin de se livrer à des exercices qui véhiculent clairement des influences spirituelles bien définies et à l’évidence douteuses puisque sous-tendues par des principes contraires à l’enseignement des Ecritures, rien n’étant jamais « neutre » dans ces domaines contrairement à ce que l’on veut faire croire aux esprits crédules, le bouddhisme donc, dans ses différentes versions (Tibet, Japon, Chine, Corée), doit être de ce fait dénoncé pour ce qu’il est, c’est-à-dire un piège dangereux pour un chrétien, une voie sans issue à éviter, un itinéraire moralement périlleux pour une âme véritablement en quête de la Vérité, un cheminement incompatible avec les saintes lumières de la Révélation.

Zacharias, Les ignobles vérités du bouddhisme.

Tuesday, December 10, 2024

Qui a protégé Sogyal Rinpoché, un lama tibétain pédocriminel ?

 




Sogyal Rinpoché (1947-2019) était le gourou tyrannique et lubrique du centre bouddhiste Lerab Ling, situé dans l'Hérault à une heure de route de Montpellier.

En 2008, le lieu avait été inauguré en grande pompe en présence du dalaï-lama, mais aussi de l'élite républicaine de l'époque : Carla Bruni-Sarkozy, Rama Yade, Alain Juppé ou encore Bernard Kouchner... Tout ce beau monde connaissait probablement les étranges méthodes employées par le gourou tibétain pour que ses disciples accèdent à "l'éveil".


Les artisans et les ouvriers qui travaillaient à Lérab Ling n'ignoraient pas, eux, que les disciples des lamas tibétains "se tapaient des fillettes"... (Christian Combaz, vidéo à partir de 10:05)


*******

Huit de ses plus proches étudiants du lama tibétain Sogyal Rinpoché avaient dénoncé les "abus physiques, émotionnels et sexuels", ainsi que le mode de vie "extravagant" de leur gourou.

Un document confirme l’emprise tyrannique de cette éminente figure du bouddhisme qui agissait en toute impunité depuis plus de 25 ans...

https://www.marianne.net/societe/violences-abus-sexuels-le-scandale-qui-deshonore-le-bouddhisme




Sunday, December 08, 2024

Kalou Rinpoché




« ...lorsque j'ai eu 12, 13 ans j'ai été sexuellement abusé par d'autres moines ... Mon propre tuteur a essayé de me tuer, c'est la vérité et à cette époque j'étais très traditionnel. Un très bon bouddhiste traditionnel. Ils ont essayé de me tuer parce que, vous savez, je n'ai pas fait ce qu'ils voulaient que je fasse. »

(... when I was like 12 and 13 I've been sexually abused by other monks ... My own Tutor, he tried to kill me, that's the truth and I was at that time I was really traditional.Very good traditional Buddhist practitioner.They tried to kill me because you know, I am not doing what they want me to do.)


Kalou Rinpoché, 22 ans, est l’une des étoiles les plus brillantes et l’un des plus grands espoirs du Bouddhisme tibétain. Il est à la tête d’une multinationale du bouddhisme tibétain mondiale comprenant 44 monastères et centres d’enseignement, dont 16 aux États Unis, qui drainent des milliers d’étudiants et de disciples. Il a hérité de bon nombre de ces adeptes, ayant été reconnu à l’âge de 2 ans comme la réincarnation de Kalou Rinpoché, décédé en 1989 et qui fut l’un des lamas les plus influents en Occident en dehors du Dalaï-lama.


Le Jeune Kalou voyage partout dans le monde, le plus souvent seul, pour rendre visite à ses centres de méditation et à ses monastères, ou juste pour s’amuser dans des pays où les visas sont accordés facilement. Son véritable monastère est en ligne – Kalou se qualifie lui-même de « premier Facebook rinpoché », gérant un réseau de pages personnelles et publiques avec des milliers d’amis et de « j’aime ». « La plupart sont des jeunes de son âge qui ont découvert qu’il était plutôt cool de recevoir un message personnel d’un lama authentique.


Kalou est un beau jeune homme lisse, agile, aux tempes dégarnies, avec de longues pattes, et une casquette de roadster blanche – quelque chose comme la version branchée d’un caddy de golf. Une ambiance pop star émane de lui, assez appropriée compte tenu de son style de vie. Après une série de sessions sur Skype, notre première constatation est qu’il se trouve dans un hôtel à Hong Kong, et non en Inde, comme ses posts sur facebook pourrait le faire croire à ses « amis ». Il aime aussi jouer avec son identité. Ce printemps, sa page facebook personnelle a affiché les noms divers de Kalu André (il adore Paris et en est parti uniquement parce que son visa avait expiré), Kalu Skrilles (il est fan de Skrillex), et George Kalooni (juste parce que).


Né dans une famille tibétaine privilégiée, vivant à la fois en Inde et au Bhoutan, Kalou a absorbé la culture occidentale au compte-goutte quand il était enfant dans son monastère près de Darjeeling, en Inde. « Nous étions 200 à partager un petit poste de télé », dit-il. « Nous regardions Van Damme et Arnold Schwarzenegger ». Il a appris l’argot anglais en regardant des films américains et en écoutant de la musique (les Backstreet Boys étaient à la mode). « Depuis que je suis gamin », dit-il, « je ne me suis jamais dit « c’est l’Occident ». Je me suis dit « c’est la réalité, c’est ce que je veux ». Quand il a quitté la vie monastique il y a deux ans, pour débuter sa carrière d’émissaire mondial, il a avalé une décennie de culture populaire en une seule bouchée de géant. Ses préférés sont, en musique, Foster the People et Deadmau ; à la télé, Gossip Girl (plein de coups de théâtre), et au cinéma, The Hangover. « Je suis fan du premier, le second n’était pas aussi bon », dit-il. « J’aime Bradley Cooper. Il est très séduisant. »


Malgré tous les plaisirs d’une vie sociale en réseau, Kalou est solitaire, Petit Prince bouddhiste à la dérive sur une cyber-astéroide. « En fait, je n’ai jamais eu de vrai ami », dit-il. « Je n’ai jamais senti que telle ou telle personne était mon ou ma meilleure ami(e). Avoir quelqu’un dans sa vie est une autre histoire. » Il y a un an environ, il a failli se marier avec une jeune tibétaine fortunée, et en ce moment il fait une pause avec sa petite amie argentine. Un peu plus tard cependant, il s’excuse d’avoir dit qu’il n’avait pas d’amis – « J’étais un peu éméché et déprimé » - et le réitère presque mot pour mot, mais en disant de la solitude qu’il « peut la gérer ».


Pour apprécier Kalou il faut voir en lui deux choses en même temps. C’est un gamin tourmenté et un adepte spirituel dont les dons ont été affinés au cours de la traditionnelle retraite de 3 ans qu’il a faite à l’adolescence – dont la dernière année a été consacrée à la pratique quasi constante de la méditation et du yoga.


Kalou reconnaît qu’il est temps de contrôler un peu mieux une vie qui a été marquée par un chaos émotionnel. Il a mis de côté son projet d’étude des religions comparées au sein d’une université américaine, afin de garder un peu d’autorité sur son organisation. Pourtant, les lamas supérieurs de son ordre ont du intervenir pour combler le vide créé par son mode de vie bohème et sa propension à dire tout ce qui lui vient à l’esprit.


Après une session d’enseignement à Vancouver, quelqu’un dans l’auditoire a interrogé Kalou sur les abus sexuels dans les monastères. Il a répondu qu’il y était sensible parce que lui-même avait été agressé. Cela a semblé briser le mur qui avait séparé hermétiquement ses traumatismes personnels de son personnage public souriant, qui avait l’aura d’un Dalaï-lama plus actuel et plus branché. Deux mois plus tard, Kalou a regagné son port d’attache temporaire à Paris, où il a tourné une vidéo qu’il a posté sur facebook. Intitulée « les confessions de Kalou Rinpoché », la vidéo a connu un succès modeste sur YouTube, et a fait de lui un paria dans le monde du bouddhisme tibétain traditionnel, et un héros de la conscience pour certains Occidentaux. (vidéo ci-dessus)


Dans la vidéo, Kalou est assis, vêtu d’une parka à capuche, et il dit à la caméra qu’au début de son adolescence il a été « abusé sexuellement par des moines plus âgés », et que quand il avait 18 ans son tuteur au monastère l’a menacé avec un couteau. « Et c’est une question d’argent, de pouvoir, de contrôle… et ensuite je suis devenu toxico à cause de tous ces malentendus, et je suis devenu fou ». Vers la fin de la vidéo, il dit dans un murmure qui parait presque suicidaire : « En tous cas, je vous aime. Prenez soin de vous, je suis heureux de la vie que je mène ».


Pour ceux qui ne connaissent que l’imagerie hollywoodienne de Little Buddha et de Kundun, et le sourire béat de sa Sainteté le Dalaï-lama, il est presque incompréhensible que le Bouddhisme tibétain ait ses propres problèmes, dans le style de ceux de l’Église Catholique. Mais Kalou dit que dans les premières années de son adolescence, il a été abusé sexuellement par une bande de moines plus âgés qui se rendaient dans sa chambre chaque semaine. Quand j’aborde la notion d’ « attouchements », il éclate d’un rire tendu. C’était du sexe hard-core, dit-il, avec pénétration. « La plupart du temps ils venaient seuls », dit-il. « Ils frappaient violemment à la porte et je devais ouvrir. Je savais ce qui allait se passer, et après on finit par s’habituer ». C’est seulement après son retour au monastère après la retraite de trois ans, qu’il a réalisé à quel point cette pratique était incorrect. Il dit qu’à ce moment là le cycle avait recommencé sur une plus jeune génération de victimes.


Les allégations de Kalou concernant les abus sexuels ressemblent à celles de Lodoe Senge, un tulku de 23 ans, ex-moine, qui vit dans le Queens à New York. « Quand j’ai vu la vidéo », dit-il en parlant de la confession de Kalou, « je me suis dit « merde, ce mec a les couilles d’en parler alors que moi je n’ai même pas eu le courage de le dire à mon amie ». Senge dit qu’il a été abusé quand il avait 5 ans par son propre tuteur, un homme proche de la trentaine, dans un monastère en Inde.


L’altercation entre Kalou et son tuteur monastique n’avait rien d’habituel. D’après Kalou, après son retour de retraite, lui et son tuteur se disputaient au sujet de sa décision de remplacer ledit tuteur. Le moine plus âgé partit en colère, et revint avec un grand couteau. Kalou se barricada dans la chambre de son nouveau tuteur, mais il dit que le moine furieux défonça la porte en criant « j’en ai rien à foutre de toi, de ta réincarnation. Je peux te tuer tout de suite et nous pouvons reconnaître un autre garçon, un autre Kalou Rinpoché ! ». Kalu se réfugia dans la salle de bain, mais le tuteur défonça aussi la porte. Kalu se souvient, « Vous vous dites, « Ok, c’est la fin, ça y est ». Heureusement, d’autres moines avaient entendu le vacarme et se sont précipités pour maîtriser le tuteur. Après l’attaque, Kalu dit que sa mère et plusieurs de ses sœurs (le père de Kalou est mort quand il était enfant) prirent le parti du tuteur. Il en fut si désemparé qu’il se sauva du monastère et s’embarqua dans une beuverie de six mois à Bangkok, consommant drogue et alcool, dans une version tibétaine plus extrême d’un rumspringa amish (Rite de passage de la communauté Amish, au cours duquel les adolescents sont temporairement libérés de leur Église et de ses règles afin de découvrir le monde moderne).


Par la suite, un maître plus âgé persuada Kalou de continuer à être un lama en dehors du monastère et sans l’habit de moine, ce qui est un arrangement assez courant. Kalou ne dit jamais à son maître quelles avaient été les raisons de sa fuite, un niveau de décorum qui peut sembler bizarre selon les critères occidentaux – mais Kalou dit qu’une forme d’omerta sévit dans le Bouddhisme tibétain.


Les médias occidentaux bouddhistes ont à peine évoqué l’histoire de Kalu, ce qui peut constituer une autre forme de décorum : ils ne veulent pas démoraliser les américains convertis au Bouddhisme ou faire des vagues parmi les bouddhistes tibétains influents. Mais certains jeunes bouddhistes occidentaux, comme Ashoka et son demi-frère Gesar Mukpo, qui a réalisé le documentaire Tulku en 2009, disent trouver l’honnêteté brute de Kalou inspirante. Ruben Derksen, tulkou hollandais de 26 ans qui apparaît dans le film de Gesar, dit qu’il est grand temps de « lever le voile et de démystifier les institutions du Bouddhisme tibétain ». Derksen, qui a passé trois ans dans un monastère en Inde quand il était enfant, souhaite attirer l’attention sur les violences physiques qui sont une pratique régulière là-bas. « J’ai rencontré Richard Gere et Steven Seagal, et ils n’ont rien vu de tout ça », dit-il. « Quand des célébrités ou des étrangers sont par là, on ne bat pas les enfants ».


Les révélations de Kalou ont doucement secoué l’institution bouddhiste tibétaine, et même certaines de ses figures les plus distinguées ont été prises de cours.


Robert Thurman, professeur à l’Université de Columbia et confident américain du Dalaï-lama, dit de la vidéo de Kalou, « j’ai pensé que c’était une des choses les plus réelles que j’ai vues ». Au sujet de l’incident du couteau, que certains pourront trouver difficile à croire, Thurman a écrit dans un mail ultérieur, « malheureusement, tout ça me paraît très crédible… ça dégage juste une odeur nauséabonde ».


Dzongsar Khyentsé Rinpoché, le lama réalisateur de La Coupe, un film assez peu sentimental sur des enfants tibétains qui apprennent à être moines, est aussi concerné par les abus sexuels dans les monastères. « Je pense que cela mériterait d’être examiné », dit-il. « Il est très important que les gens n’oublient pas : le Bouddhisme et les Bouddhistes sont deux entités différentes. Le Bouddhisme est parfait ». Il laisse entendre que les Bouddhistes ne le sont pas.


En Kalu il y a un réformateur qui se bat pour se sortir de son statut de victime qui s’apitoie sur son sort. Il projette d’ouvrir sa propre école au Bhoutan et d’interdire à ses monastères d’accepter des enfants. Il peste contre le coût humain du système monastique, qui consomme des milliers d’enfants, simples moines et tulkous vénérés, sans leur fournir d’éducation pratique ou de solution de repli, tout ça pour produire une poignée de maître spirituels commercialement brillants. « Le système des tulkous c’est comme des robots », dit-il. « Vous construisez 100 robots, et peut-être que 20 % réussiront alors que 80 % seront mis au rebut. »

Article de Joseph Hooper, « Partis de leur OM, les lamas perdus du bouddhisme »
http://www.details.com/culture-trends/critical-eye/201208/leaving-om-new-buddhist-lifestyle


Kalu Skrilles sur facebook
http://www.facebook.com/kalu.skrilles


Confessions of Kalu Rinpoche
http://spiceyourday.com/?p=176


L'autre face du bouddhisme tibétain






Frank Dillane dans le rôle d'Alex Harmann


"Astral, nous dit Wikipédia, est un film dramatique horrifique britannique réalisé par Chris Mul, sorti en 2018.

Alex Harmann était encore jeune, lorsque sa mère s'est suicidée. Devenu étudiant, il essaie la projection astrale afin de renouer le contact avec sa mère. Après cette expérience, tout vire au cauchemar."

Alex, qui porte en permanence autour de son cou le double dorje du lamaïsme, est possédé par un démon. Durant le rite d'exorcisme, il tente de tuer sa petite amie. Celle-ci, en se débattant, parvient à arracher le bijou maléfique et mettre fin à la possession d'Alex.

L'autre face du bouddhisme tibétain

Au début des années soixante, prend naissance le mouvement du Nouvel Age qui rejette les valeurs matérialistes de la société de consommation. A cette époque, dès 1959, le dalaï-lama, les riches prélats et l'aristocratie tibétaine s'installent en Inde et incarnent la lutte des spiritualistes et des « initiés » contre l'ogre chinois communiste et matérialiste.

La guerre froide opposera l'Amérique et ses alliés aux puissances communistes jusqu'à la chute du mur de Berlin. Durant cette période le Nouvel Age et le lamaïsme rencontreront un étonnant succès. En 1960, la Fondation Rockefeller implante huit centres d'études tibétaines aux USA et invite 17 lamas tibétains. Le Dalaï-lama devient rapidement le chef de file emblématique d’un nouveau spiritualisme newageux.

Qui voit la véritable nature du lamaïsme ?

Il faut croire que l'amour d'une prétendue sagesse tibétaine rend aveugle. En effet, quand le musée Guimet expose, du 6 novembre 2002 au 24 février 2003, les objets liturgiques et les visions secrètes du Ve dalaï-lama représentées dans le "Manuscrit d'or", qui s'indigne des rituels comprenant une tête humaine fraîchement coupée, un cœur d'enfant et d'autres organes ?

Un rituel du Ve dalaï-lama est véritablement infernal et utilise du sang humain à la place d'eau lustrale, un cœur et des yeux en guise de fleurs. De la chair humaine brûlante remplace l'encens. Les lampes rituelles sont alimentées par de la graisse humaine fondue. Des tormas (gâteaux d'offrande) sont faites de chair et d'os...

Les spécialistes de la religion tibétaine n'ignorent pas que des lamas ont réellement utilisé ces ingrédients dans de répugnants rituels et n'ont pas reculé devant le sacrifice humain. Sir Charles Alfred Bell (1870-1945), chargé des relations diplomatiques du gouvernement britannique avec le Tibet et le Bhoutan, évoque le sacrifice d’enfants dans l’un de ses livres. Ces spécialistes du Tibet, souvent des professeurs de l'enseignement public et laïque, se taisent sur les crimes du lamaïsme parce qu'ils sont soumis aux lamas tibétains par des samayas (serments initiatiques d'allégeance). Mais ils font ouvertement l'apologie des doctrines tibétaines les plus acceptables. Dans l'un de ces livres Michel Strickmann dénonce cette situation en ces termes : « Des relents d’un exotisme qui fait long feu ont encouragé les pires formes d’esprit sectaire à pénétrer dans les institutions laïques, où aucun apologiste chrétien ne serait jamais autorisé à prêcher ou à enseigner ainsi. Les études tantriques et taoïstes ont été imprégnées de cette ambivalence. Le chercheur occidental, soi-disant objectif, se transforme soudain en apôtre et en crypto-initié, regrettant seulement que son engagement spirituel ne l’autorise pas à vous confier les faits dont il détient le secret. »

L'omerta

Les convertis au bouddhisme magique du Tibet ne peuvent pas critiquer les enseignements des lamas. La critique, considérée comme une rupture du serment initiatique, est punie de mort. Ce sont les dharmapalas, démons gardiens de la doctrine, qui feraient office d'exécuteurs des hautes œuvres, de bourreaux invisibles du lamaïsme.

Le bouddhisme tibétain light

Le silence des convertis permet la diffusion d'un bouddhisme tibétain allégé. « Si, dans nos pays, écrit Elisabeth Martens, le Bouddhisme tibétain ne fait pas énormément de convertis effectifs et reste un phénomène assez marginal, il s'immisce toutefois de manière continue et insidieuse jusqu'au cœur de nos foyers douillets. Ce n'est pas tant l'enseignement du Bouddha qui nous pénètre, mais un vocabulaire et une manière d’être, épousés, souvent inconsciemment, par un public de plus en plus large. La tranche de la population susceptible d'être touchée en premier, c'est nous : petits-bourgeois moyens, assis plus ou moins confortablement dans nos névroses et nous débattant avec plus ou moins de vigueur pour parvenir à un bonheur ronronnant et une bonne santé relative. Le BT-light - traduisons : le Bouddhisme tibétain à doses homéopathiques - n'exige pas de nous une conversion radicale. Si le cœur nous en dit, nous pouvons même garder la religion de notre baptême, telle est la grande tolérance du Bouddhisme ! Pour adhérer au BT-light, il suffit d’adopter un langage pacifiste, ouvert, compatissant, et d'afficher le sourire correspondant. Le drapé rouge-orangé est de bon ton aussi, tandis que sandalettes, carpettes et trompettes se procurent sur le site de Sa Sainteté.

Un catalogue « Agenda Plus » - que vous trouverez dans n’importe quelle bonne épicerie bio - vous offre un « condensé sucré » de pratiques qui, de près et de loin, font allusion au Bouddhisme tibétain. C’est que le BT-light se meut avec aisance parmi les nombreux satellites du New Age ! De même qu'avant la Seconde Guerre Mondiale, avec la Théosophie, l'Anthroposophie, les « Amis de Rampa », l’École Arcane, etc., les mouvements du New Age ont aujourd’hui le vent en poupe ; et, de même, ils utilisent un vocabulaire emprunté au Bouddhisme tibétain. L'extraordinaire production du New Age va bien au-delà d'un phénomène de mode. Un siècle après son envol, nous voguons encore entre ses multiples galaxies : une petite cure de massage ayurvédique sur l'une, un pique-nique macrobiotique sur une autre, puis c’est une troisième qui nous ouvre les bras pour une séance de Shambala-yoga..., et pourquoi ne pas finir la soirée sur un air de bio-danza, mariage sacré du Yin-Yang assuré ! Au préalable, n'oublions pas de tirer les cartes du Tarot ou les baguettes du Yi King afin de nous assurer un bon Feng Shui : garantie nécessaire pour réussir à vivre, de l'intérieur, notre spiritualité particulièrement dense ! Ces multiples pratiques se concentrent exclusivement sur le développement de l'individu et la « recherche de soi ». Comme dissolution de l'ego, on peut trouver mieux ! Tout cela est très amusant et peut effectivement apporter un certain épanouissement à beaucoup d’entre nous, mais faut-il oublier pour autant que le New Age est soutenu par une trame ultraconservatrice dont l'objectif inavouable est de désamorcer notre esprit critique ? »


Elisabeth Martens, "Histoire du bouddhisme tibétain, la compassion des Puissants"


Monday, December 02, 2024

Les penchants de Sa Sainteté



Après la vidéo controversée du Dalaï-Lama tentant d'embrasser un enfant sur la bouche et lui demandant de lui sucer la langue, d'autres images polémiques font surface, alimentant les critiques à l'égard du chef spirituel.

Le Dalaï-Lama est une nouvelle fois au centre des critiques. Si récemment il a été contraint de s'excuser après avoir tenté d'embrasser un enfant sur la bouche et lui avoir demandé de lui sucer la langue, de nouvelles vidéos embarrassantes pour le chef spirituel circulent désormais sur les réseaux sociaux.

En effet, une vidéo montre notamment l'homme âgé de 87 ans en train de caresser continuellement le bras d'une jeune fille assise à côté de lui lors d'un événement public. On ne sait pas quand ni où la vidéo a été enregistrée.



Une autre vidéo qui fait le tour des réseaux sociaux est une rencontre, en 2016, entre le Dalaï-Lama et Lady Gaga. Dans ce cas, la situation embarrassante s'est déroulée lors d'une conférence sur la santé mentale dans l'Indiana (Etats-Unis), qui visait à soutenir les personnes éprouvant des difficultés physiques et psychologiques.

(...) on peut voir le chef spirituel, assis à côté de la chanteuse, toucher la cuisse de Lady Gaga à plusieurs reprises, la mettant mal à l'aise.




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Scandale sexuel dans le bouddhisme 

Suite à la diffusion du documentaire sur les violences et abus sexuels dans le bouddhisme, Matthieu Ricard a réagi :

"Le Dalaï lama ne peut pas être au courant de ce qu'il se passe dans le monde entier."




Matthieu Ricard et l'abominable gourou des neiges, le lama tibétain Sogyal accusé par ses élèves de "viols, coups, emprise mentale".