Les religions établies persécutent souvent les authentiques écoles spirituelles. Les institutions religieuses, comparses des puissants, ne convergent pas vers un Absolu libérateur. Au contraire, elles propagent des doctrines qui emprisonnent les esprits dans la sphère astrale, domaine des émotions et monde de l’au-delà. Les religions et leur succédané le spiritualisme moderne sont des impostures édifiées pour égarer les candidats à la Libération dans le labyrinthe subtil d’entités parasites.
De séduisants "ogres" métaphysiques, nommés "Archontes" et "Eons" par les gnostiques, sont avides de l’énergie spirituelle du cheptel des croyants. Ils se livrent à la prédation des consciences et ont clôturé notre monde pour empêcher que les âmes s’échappent à l’instar du Bouddha. La voie tracée par ce rebelle fut rapidement occultée, même le Théravada, l’ancienne tradition bouddhiste, comporte des chausse-trappes. Dans le Mahayana, le ciel suprême Déwatchen, but des adeptes de la psalmodie du mantra de la "Terre Pure", n’a aucun rapport avec la véritable libération.
Le phénomène de prédation des Archontes est une anomalie dans notre système solaire et sur la Terre. C’est un circuit fermé, un cycle de la naissance, de la mort et de la renaissance (samsâra), qui permet d’extraire de nos âmes une énergie subtile. Cette énergie est à l’origine de la puissance des hiérarchies rétrogrades de l’au-delà.
Les Archontes des gnostiques évoquent les maras Dévapoutra du bouddhisme. Le lama tibétain Kelsang Gyatso, persécuté par le dalaï-lama, écrit :
"Le plus commun d'entre eux est l'Ishvara Noir. Ce dieu réside dans le pays appelé "Pays qui Contrôle les Emanations ", qui est l'état d'existence le plus élevé à l'intérieur du règne du désir. Ce dieu a des pouvoirs miraculeux limités contaminés qui le rendent beaucoup plus puissant que les autres êtres du règne du désir. Si nous faisons confiance à Ishvara, nous pouvons recevoir certains bienfaits temporaires dans cette vie, tels qu'une augmentation de notre richesse et de nos biens, mais l'Ishvara Noir est l'ennemi de ceux qui cherchent la libération et il interfère avec notre progrès spirituel. Pour cette raison, on l'appelle parfois, tout simplement, "Mara".
Quand Bouddha Shakyamouni fut sur le point de faire la démonstration de l'accomplissement de l'illumination finale sous l'arbre bodhi, ce fut Mara et son entourage qui essayèrent de le troubler. Mara fit apparaître des visions de belles femmes séduisantes pour susciter son attachement désirant, et il fit tomber une pluie d'armes pour inciter sa colère. Mais aucun de ces stratagèmes ne réussit. Bouddha Shakyamouni triompha de ces interférences par la force de sa concentration méditative sur l'amour." (Guéshé Kelsang, "Le Cœur de la sagesse". Editions Tharpa.)
Pour en savoir plus :
Jan Van Rijckenborgh, "Les Mystères gnostiques de la Pistis Sophia".
"Envoyé spécial" consacre un reportage au Dalaï-lama et montre l’intolérance du prix Nobel de la Paix à l’égard des adeptes de Dorjé Shougden. Les journalistes traitent aussi du rôle de la CIA, du soutien des clubs des millionnaires américains… Dans ces clubs sélects on découvre un Matthieu Ricard Guilleret et mondain.
http://envoye-special.france2.fr/index-fr.php?page=reportage-bonus&id_article=953