Le Dalaï-lama combat les adeptes de Shougden. Ce mouvement ne cache pas son rapprochement avec la Chine alors que le Dalaï-lama aimerait que l’on oublie ses relations avec la CIA. L’acharnement du prix Nobel de la paix contre les sectateurs de Shougden permet d’entrevoir l’autre visage du spiritualisme contemporain.
L’engouement des occidentaux pour les pratiques lamaïstes est probablement le fruit d’une opération de manipulation de grande envergure orchestrée par de mystérieuses officines. Des influences subtiles, particulièrement délétères, participent à cette opération et jouent un rôle dans la corruption de la véritable spiritualité. Ces forces sont presque toujours occultées par les hiérarques religieux actuels, or elles représentent un obstacle majeur pour les candidats à la libération.
Le Guéshé Kelsang Gyatso, fondateur de la Nouvelle Tradition Kadampa et adepte du culte de Shougden, est l’un des rares lamas qui n’hésitent pas à révéler l’existence d’influences extrêmement négatives. Une telle divulgation se heurte au bouddhisme frelaté en vogue. Ce bouddhisme, intégré à la mouvance du Nouvel Age, préconise un art du bonheur futile. Des imbéciles heureux se laissent tromper par les faux maîtres du spiritualisme moderne et aspirent à se fondre benoîtement dans une conscience cosmique floue, c’est en réalité une dissolution sans retour. D’imprudentes méditations et les tromperies de gourous peuvent aboutir à une désintégration totale de l’être conscient.
Des forces subtiles négatives s’infiltrent dans notre monde par les fissures de la "Grande Muraille" qui nous protégeait contre les forces maléfiques du domaine subtil inférieur. Ces sont les hordes des démons koka et Vikoka selon le " Kalki Purana ", un texte de l’hindouisme.
" Dans la tradition islamique, écrit le sheikh Abdel Wahid Yahia (alias René Guénon), ces " fissures " sont celles par lesquelles pénétreront, aux approches de la fin du cycle, les hordes dévastatrices de Gog et Magog, qui font d’ailleurs des efforts incessants pour envahir notre monde […] "
La société de consommation et son spiritualisme de bazar sont noyautés par les influences subtiles inférieures. La plupart des responsables religieux et politiques sont des auxiliaires conscients de ces forces. " Quant aux autres auxiliaires, précise René Guénon en 1945, c’est à dire tous ceux qui agissent de bonne foi et qui, ignorant la véritable nature de ces forces, ne jouent en somme qu’un simple rôle de dupes, ce qui ne les empêche pas d’être souvent d’autant plus actifs qu’ils sont plus sincères et plus aveuglés, ils sont déjà presque innombrables et peuvent se ranger en de multiples catégories, depuis les naïfs adhérents des organisations " néo-spiritualistes " de tout genre jusqu’aux philosophes " intuitionnistes ", en passant par les savants " métapsychistes " et les psychologues des plus récentes écoles. " " Le règne de la quantité et les signes des temps " éditions Gallimard, 1945.
Depuis 1945, la situation s’est considérablement aggravée. La récente crise financière permet à Attali et à ses pairs d’œuvrer à l’avènement d’un gouvernement mondial. Il s’agira d’une redoutable parodie de l’autorité spirituelle et du pouvoir temporel.